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Le jour: J

Dire qu’hier, j’étais encore au bureau à songer à d’autres horizons… et ce matin, c’est parti, nous nous envolons pour le Canada !
Un rêve se réalise… Après des années à se dire: un jour… on ira ! Nous avons, enfin, pris la décision de partir à la découverte de ce pays en famille, en effectuant un roadtrip de Vancouver (en Colombie Britannique) à Calgary (en Alberta).
Nos filles sont grandes désormais (16 et 11 ans) et elles devraient pouvoir apprécier pleinement l’aventure. Là-bas, nous ferons également connaissance avec des cousins qui vivent à Calgary… nous sommes impatients !

Pour préparer un tel voyage, nous n’avons pas pris le risque de nous débrouiller seuls et avons confié notre projet à Stephan de l’agence de voyages d’Aywaille. La semaine dernière, il nous a remis « The» pochette contenant les vouchers pour toutes nos réservations ainsi qu’un super roadbook reprenant jour après jour, chaque étape de notre voyage. On était comme des gosses ! C’est top ! Son enthousiasme se mêle au nôtre, il nous a tout expliqué clairement et nous a rassurés.
On se sent un peu moins stressés à l’idée de partir si loin !

Tous en voiture, direction Schiphol, le gigantesque aéroport d’Amsterdam ! En nous proposant un départ d’Amsterdam, nous économisions pas mal d’argent sur les billets d’avion ! On s’est dit que ça en valait la peine… et nous avons suivi le conseil.
J’ai toujours adoré les aéroports, ces grosses ruches bourdonnantes de départs et de retrouvailles où l’on ressent cette impatience de partir et cette fatigue empreinte de nostalgie du retour…  Et là, je ne suis pas déçue… Schiphol, c’est impressionnant ! C’est la méga-ruche !
Nous déposons notre voiture dans un parking à quelques kilomètres du hall des départs et une navette arrive rapidement pour nous déposer devant l’entrée d’aéroport.
Nous voilà, traînant nos valises et nos sacs à travers les immenses halls. Après un dernier contrôle, nous arrivons dans l’espace Free-tax.  C’est presque une petite ville… et partout, on remarque la « dutch touch »… Une boutique qui ne vend que des tulipes, un espace où l’on peut boire un café installé dans une énorme tasse aux motifs bleus de Delft… L’avion, c’est déjà les vacances !
Oui, j’avoue qu’en voyage, j’ai tendance à être bon public et un rien m’émerveille… C’est le cas aussi de la plus jeune de mes filles et c’est génial car elle me fait partager sa propre vision des choses du haut de ses 11 ans et ça n’a pas de prix…

Environ 9 heures plus tard, deux plateaux-repas et quelques films, nous atterrissons à Vancouver. Nous y restons 3 jours. Pour cette raison, nous avons choisi de ne pas louer de voiture directement. En ville, nous nous déplacerons à pied et utiliserons les transports en commun. Mais c’est vrai qu’après un tel voyage, nous aurions bien supporté d’arriver tout de suite à l’hôtel car la journée n’est pas finie… C’est plutôt rare de vivre une journée de 33 heures grâce au décalage, il faut donc en profiter ! Nous sortons de l’aéroport et nous dirigeons vers le métro aérien. Le plus difficile est de trainer nos énormes valises mais pour acheter les billets et trouver le bon métro, c’est vraiment simple. Il faut dire que j’avais bien potassé « Mon petit Vancouver illustré » dans les guides et sur des blogs de voyages avant de partir. J’ai donc une vue bien nette de la façon dont la ville et les différents quartiers de Vancouver s’organisent !
Il fait magnifique et malgré la fatigue, nous ouvrons déjà de grands yeux en découvrant cette magnifique ville.
Nous voici sur Davie Street, une des rues les plus sympas et les plus fréquentées de Vancouver. Elle est l’axe central du quartier gay et notre hôtel est au bout de cette rue.
Nous sautons dans un bus (chargés de nos valises)… et je vois à la tête de ma cadette que cela devient un peu long pour elle. À cet âge-là, on a encore besoin de toutes ses heures de sommeil… Mais nous voilà arrivés ! Cerise sur le gâteau, notre hôtel se situe à deux pas d’English Bay. L’un des endroits les plus cités lorsque l’on parle de Vancouver. Nous déposons nos effets dans la chambre et luttons pour ne pas nous endormir… Il est à peine 18h ici et il faut directement s’adapter au décalage horaire.
Oscillant entre fatigue extrême et excitation de partir à la découverte de notre nouvel environnement, nous partons nous promener le long de la baie, il nous suffit juste de traverser la rue… Des pelouses en pente douce bordées de palmiers  descendent vers la plage où d’imposants troncs d’arbres sont couchés pour permettre aux gens de venir se poser ou s’adosser. C’est la fin de journée et il y a pas mal de monde…
Nous empruntons la promenade qui longe la baie. Les silhouettes de gros tankers se découpent au loin et nous apercevons les montagnes qui encadrent le paysage. Wouaw !

En se gorgeant de tout ce que nous découvrons, nous retournons vers l’hôtel pour trouver un petit quelque chose à manger… et nous choisissons la facilité : à quelques pas de l’hôtel se trouve un petit resto, le « Yummy to go » ! Nous nous régalons d’un assortiment de viande laquée au sésame, beignets de crevette, salade de crudités avec une petite sauce aigre-douce pour un prix tout à fait raisonnable…
Mais c’est sans doute l’étape de trop pour la plus jeune d’entre nous qui me lance des regards épuisés et désespérés… Quelques dizaines de minutes plus tard, elle se pose enfin sur l’oreiller,
et c’est ainsi que cette première journée de 33 heures s’achève… au dodo !

Jour 1
Cette première nuit à Vancouver est un peu agitée et nous nous réveillons tous les 4 à tour de rôle au milieu de la nuit à cause du décalage horaire…

Le premier petit dèj’ commandé par notre grande fille s’achète au Starbucks du coin de la rue. Évidemment, les prix diffèrent de notre « Plat Pays » ! Ici, les gens sont beaucoup plus ouverts et tolérants, même les sans-abri peuvent venir se chercher un café…  Je pense même que celui qui nous précède au comptoir s’est vu offrir son café par la serveuse. Nous sommes admiratifs !

Nous mangeons face à la mer, sur la plage d’English Bay. Il fait très calme et c’est assez étrange de penser que nous sommes très proches du centre-ville.
Nous décidons de longer la baie avec comme objectif le Stanley Park, le poumon vert de Vancouver.
En avançant, ce qui frappe le plus, c’est l’immensité du paysage. Soit nous avons rapetissé, soit l’horizon s’est agrandi mais une chose est certaine, les dimensions ne sont plus les mêmes !
Tout le long de la promenade sont alignés des bancs et sur chacun est apposé une plaque « en souvenir d’une personne … ». Les messages qui y sont gravés sont vraiment plus jolis les uns que les autres. C’est vraiment touchant !

Il y a déjà de nombreux promeneurs, runneurs et des cyclistes qui portent tous un casque et respectent à la lettre les sections de chemin où on leur demande de mettre pied à terre…  (Les canadiens ne sont pas disciplinés (si quand même !), ils sont juste respectueux et ça se voit partout… Quand ils montent dans le bus, ils disent tous bonjour au chauffeur et crient merci quand ils en descendent…)

Après une bonne heure de marche, on arrive à l’aquarium de Vancouver. Sa particularité est d’être principalement un lieu de soin pour des animaux marins : on y voit une jolie femelle dauphin dont les nageoires ont été très abîmées lorsqu’elle s’est retrouvée coincée dans un filet de pêche ou un lion des mers sauvé sur les côtes espagnoles et qui était complètement désorienté. En lui faisant passer un scanner, ils ont découvert deux balles logées dans son crâne. On lui avait tiré dessus et cela l’avait rendu aveugle. Ils lui ont réappris à se débrouiller grâce à des stimulations sonores et visuelles. On y voit aussi des loutres super marrantes, des requins, pieuvres… Un superbe endroit !
L’accent est vraiment mis, dans chaque section du bâtiment, sur la préservation des espèces, l’écologie et l’urgente nécessité de consommer différemment.

Tout ça nous a donné faim ! Nous trouvons un sympathique resto taïwanais sur Denman street : le « Rad on Denman » où nous dégustons un hot pot !  C’est un petit chaudron dans lequel on peut choisir ses ingrédients : type de bouillon, type de viande, légumes et sauce … et l’on vous le place à chauffer devant vous. Je dois avouer qu’au début, je stresse pas mal car j’ai peur que les filles se brûlent mais elles gèrent cela très bien, avec des baguettes en plus, et c’est un vrai délice !

L’immigration asiatique a été très forte ici et les restos de sushis, noodles, ramen pullulent… Et c’est la première recommandation que l’on trouve dans les guides et sur les blogs de voyage quand on cherche « manger à Vancouver » ! Et faut dire que nous ne nous en sommes pas privés !

Après ça, balade encore jusqu’à l’hôtel et un peu de repos avant de traverser une nouvelle fois la ville en bus pour aller jusqu’à la Rogers Arena pour assister à un concert ! 18.000 places, une ambiance détendue et géniale dans un stadium où se jouent habituellement les matchs de hockey des Canucks !
Les couloirs pour accéder à « l’arène » sont tapissés de vitrines avec des coupes, des vareuses, des fanions et des portraits des joueurs… typique !
Le retour se fait en bus et nous voyons pour la première fois Vancouver by night.
Et nous nous écroulons de fatigue après cette journée bien remplie…

Jour 2
On progresse avec le jetlag… on s’est réveillé à 4 h du matin au lieu de 3 ! L’avenir appartient à ceux qui se lèvent (très) tôt…

Belle journée qui démarre en force avec un solide petit dej’ au « Red umbrella café » (sur Davie street toujours, pas loin de l’hôtel) avec eggs, bacon, pancakes, fruits frais et marple syrup !
Ensuite, séance de photos rigolotes devant les statues « A-maze-ing Laughter » qui font face à English Bay. Ces grands personnages de bronze se tordant de rire et grimaçant provoquent le sourire instantané. La phrase gravée non loin « This sculpture inspire laughter, playfulness and joy in all who experience it » est donc vraie !  Ces statues sont perpétuellement envahies de personnes qui les escaladent et se prennent en photos en les imitant. Mais comme il est encore tôt, nous sommes seuls sur le site et en profitons pour les observer et les prendre en photos sous tous les angles.

Ensuite, en route vers la presqu’île de Granville. On emprunte d’ailleurs une mini navette bateau pour s’y rendre, c’est top ! On aura fait tous les moyens de transport !

Là, on se balade dans l’immense marché couvert et ses splendides étalages. Pyramides de fruits, légumes un peu bizarres, pâtisseries, y’a pas à dire, ils savent présenter… Nous ne résistons pas et goûtons du thé glacé et les donuts de chez Lee’s : coconut, marple syrup, old fashioned glazed, cinnamon and apple… yummy, yummy !

Un peu plus loin, un énorme bâtiment abrite le Kids market où sur deux étages tout est exclusivement fait pour les kids ! Salles de jeux et boutiques de jouets, farces et attrapes, déguisements… Je me félicite que les filles soient déjà plus grandes sinon je pense que notre budget vacances aurait beaucoup souffert !

Il y a aussi pas mal de petites boutiques avec des artisans créateurs et des musiciens-chanteurs à chaque coin de rue que les badauds écoutent assis sur des bancs.

Nous quittons Granville en fin de matinée pour reprendre un bus vers le centre ville et là… catastrophe, notre adorable ado aperçoit le Pacific Center, principal mall (centre commercial) de la ville… Je vous passe les détails mais si moi, je me suis renseignée sur ce qu’il y avait à voir dans cette ville, elle, s’est renseignée sur les lieux où « shopper » et celui-ci en fait obligatoirement partie…
Quelques… Plusieurs achats plus tard, on s’échappe pour reprendre un bus jusque Gastown, le centre vraiment touristique de la ville. Et de fait, il y a beaucoup de monde et les boutiques dédiées aux souvenirs en tous genres tous estampillés Canada ou Vancouver s’alignent sur les trottoirs… 

En galérant un peu pour m’y retrouver sur le plan, un homme s’arrête avec son fiston pour nous proposer son aide et nous conseiller un bus qui nous fait longer toute la côte pour retourner à l’hôtel… ils sont vraiment super gentils ! On se repose une petite heure à l’hôtel (on ne doit pas dormir, on ne doit pas dormir) et la grande et son papa repartent louer des vélos pour retourner se balader au Stanley Park et se perdre (un peu…)
Pendant ce temps avec ma petite, on va se poser sur la plage, au milieu des groupes d’ados qui se retrouvent pour boire un verre et jouer au foot… L’ambiance est sympa et relax et la journée s’achève en mode pause…

Jour 3

Wouaw ! Super journée !  Levés à 5 heures du mat’ (c’est peut-être un détail pour vous mais pour nous, ça veut dire beaucoup…) ! 😁

Après les ablutions matinales et les ravalements de façades, direction le front de mer et Canada place pour un petit dej’ face aux hydravions qui décollent et atterrissent… magnifique !


Nous louons ensuite des vélos et nous voilà partis pour une grande promenade le long de la côte. Nous passons par le site des Totems pôles, en-dessous du Lions Gate et le long des plages. J’ai envie de m’arrêter tout le temps pour prendre des photos tellement c’est beau !

Après avoir bien pédalé, on prend le métro aérien jusqu’au musée des sciences reconnaissable de partout à sa sphère argentée qui le surplombe. 
Sur la pelouse devant le musée, on mange un sandwich en observant les gens qui passent. En fait, ils s’arrêtent tous autour de nous en scrutant leur téléphone et Léa comprend qu’ils chassent des Pokémon… ce qu’elle s’empresse de faire aussi évidemment ! Au milieu de ce joyeux bordel viennent déambuler une trentaine de bernaches à la queue leu leu, en pleine ville, c’est vraiment marrant à voir !

Le musée des sciences est principalement fait pour les enfants mais avec notre niveau CEB , ça nous convient nickel ! On rit d’ailleurs beaucoup en testant les différentes activités, Maud adore et sautille d’expérience en expérience !
Il y a aussi une expo temporaire qui tombe à pic : « les sciences derrière les films Pixar ». On apprend une foule de trucs sur l’animation 3D, les jeux de lumière et même comment animer un personnage, lui donner différentes expressions ou encore les algorithmes utilisés pour réaliser des brins d’herbes… Chaque thème est « illustré » par un mini-atelier et on se prend au jeu comme des gosses ! C’est très sympa !

Après ça, retour en métro aérien puis en bus, sans se tromper ! On devient des kings des nombreux transports en commun de la ville !

Après une petite heure de repos, je repars avec les filles à la plage qui est vraiment à deux pas. Pendant que Maud s’ébroue dans les vagues et que Léa bronze, j’en profite pour regarder les familles ou les groupes d’amis qui ont passé leur dimanche à la plage. Certains sont même venus avec des mini barbecue ! J’adore découvrir et visiter la ville et les sites touristiques mais ces moments où je me pose pour observer juste les gens, voir comment ils vivent, constater les différences avec nous, imaginer ce que pourrait être nos vies ici, c’est vraiment ce que j’aime par-dessus tout.

Pendant que je suis perdue dans mes pensées, Maud a repéré un vendeur de hot-dog ambulant un peu plus loin et décide d’aller s’en acheter un. Je l’observe de loin et je ris toute seule en la voyant se taper la discute avec le vendeur. Elle a compris tout ce qu’il lui a dit et inversement… Vive l’immersion anglaise ! 
Demain, on quitte Vancouver pour d’autres aventures mais j’en garderai de supers souvenirs, c’est vraiment une ville attachante et sympa !

Jour 4

En route pour Victoria, la ville qui se trouve à la pointe sud de l’île de Vancouver. Victoria est la capitale de la Colombie-Britannique ! C’est fou comme après 3 jours, les valises sont déjà dans un état de « brollitude » total ! On remballe tout et retour à l’aéroport pour récupérer notre voiture de location: une Ford Edge ! 
Ceux qui nous connaissent savent combien on apporte de l’importance aux voitures (c’est à dire: proche du vide intersidéral)… 
Donc quand on récupère cette… ce… vaisseau spatial (tant qu’on est dans la métaphore…) on stresse pas mal ! 
Le premier fou rire nerveux survient quand on cherche comment la démarrer (sans clé et sans manivelle).

Le second quand on cherche le frein à main (un bouton) et de nombreux autres suivent ponctués de nombreuses injures diverses et variées…

Passés les premiers moments de stress, nous voilà lancés vers Tsawwassen où nous embarquons sur un ferry pour une traversée d’environ 1h30. Le temps est un peu couvert mais il fait plutôt bon.

Sur le pont, des « Natural Guards » expliquent aux passagers où l’on peut apercevoir des baleines… Moi, j’avoue que je ne vois pas grand chose…L’île est en vue et on a un peu l’impression d’arriver chez « Davy Crockett » tant l’île est verte et à l’aspect encore sauvage ! Cette impression, on l’aura d’ailleurs souvent au cours de notre voyage.

On récupère la voiture et une trentaine de kilomètres plus tard, on arrive à Victoria qui doit son nom à la reine anglaise. Et toute la ville a des allures de vieille dame british : jolis jardins fleuris, maisons de style victorien… C’est très joli et très reposant après Vancouver et son agitation de grande cité !

Nous posons nos bagages au très bel hôtel  « Inn at Laurel Point » et partons faire un tour en ville…
Nous passons devant la statue de la reine Victoria et un énorme totem qui se dressent devant les impressionnants bâtiments du Parlement de Colombie Britannique, longeons le joli port intérieur et découvrons les élégantes avenues du centre ville. Les filles repèrent quelques boutiques intéressantes et moi une magnifique librairie mais il est déjà tard et nous avons faim ! Nous nous promettons de faire une petite virée shopping le lendemain.

Nous longeons à nouveau le port en sens inverse, repassons devant l’hôtel pour nous retrouver de l’autre côté de la baie pour atteindre « Fisherman’s Wharf », une sorte de village flottant où s’alignent de nombreuses petites maisons toutes colorées sur pilotis. Parmi elles, on peut trouver de nombreux petits restos-snack et nous craquons pour un repas Fish and chips de chez Barb’s… Mmmm, ça fait du bien ! Les journées sont bien remplies et les repas sont d’autant plus appréciés ! Retour à l’hôtel, la nuit est tombée. La baie est illuminée et c’est magnifique…

Jour 5

Ayé, notre première nuit vraiment reposante et on se réveille à 6.30, frais comme gardons !

Maud qui trépigne depuis hier m’entraîne à la piscine de l’hôtel où nous nous défoulons pendant une heure : un bonheur ! Pendant ce temps-là Léa essaye tous les appareils de la salle de fitness et Jean Marc profite d’une heure sans fille à moins de 3 mètres 50 !

On charge les valises dans la voiture et on repart vers le centre de Victoria pour petit-déjeuner et « shopper » un peu comme promis !
Pour ma part, je découvre une magnifique librairie, « Munro’s book » (celle que j’avais repéré la veille) dans laquelle je me perds longtemps en calculant le poids que je peux ajouter à ma valise pour rentrer en Belgique. Les filles, quant à elles, trouvent un magasin de chaussures qui vend des « Converse » et des « Vans » de toutes les couleurs et calculent combien de paires de chaussures on peut faire rentrer dans une valise…

Allez, on est reparti ! À nouveau, ce petit pincement au cœur en quittant la jolie Victoria…
À nouveau, je me fais la réflexion qu’ici, l’attitude des gens est tellement différente et respectueuse… Alors que nous sommes arrêtés sur une grande avenue qui quitte la ville, j’aperçois une dame en fauteuil roulant qui se retrouve bloquée devant un amas de gravier car le trottoir est en travaux. J’ai à peine le temps d’en faire la remarque que, de la voiture devant nous, la passagère sort pour aller pousser le fauteuil de la personne en difficulté. On se promet qu’on fera tout pour diffuser ce « Canadian spirit » à notre retour en Belgique…

Voiture jusqu’à Nanaimo avec arrêt pique-nique au bord d’un petit lac super joli et re-ferry avec cette fois un ciel tout bleu et une vue à couper le souffle… juste l’impression d’être sur une autre planète. J’en profite pour prendre quelques notes dans ce petit carnet acheté à la jolie librairie de Victoria (il est tout léger, il ne plombera pas mes bagages).

On roule encore pendant une centaine de kilomètres en longeant la côte d’un côté et les sommets enneigés de l’autre… Et nous arrivons à Whistler bien fatigués mais contents. On s’effondre sur nos lits en allumant la télévision…ça fait du bien d’avoir un peu de nouvelles !

Jour 6

En se baladant ce matin à Whistler, on a pensé très fort à un ami de Léa qui est fan de vélo de descente. Quand il a appris qu’elle passait par Whistler, il lui a expliqué que c’était un des plus beaux « spot » au monde pour en faire. Et de fait, les pentes, il y en pas mal !
Whistler, en 2010, a accueilli les jeux olympiques d’hiver et ici, tout est voué aux sports de montagne, hiver comme été !

La ville est entièrement dédiée aux piétons et des pancartes rappellent même aux fêlés de deux roues qu’il faut descendre les escaliers à pied !
Tout le centre de Whistler est piétonnier et l’architecture est celle des villes de montagne avec beaucoup de bois, de pierres et de splendides chalets qui laissent imaginer que passer Noël ici doit être une expérience fabuleuse.
Nous prenons quelques photos devant les anneaux olympiques et je tombe en admiration devant un espace de jeu pour les enfants installés en plein centre d’une esplanade : cabanes de lutins, mini-parcours  avec de l’eau avec possibilité de poser des barrages, larges balançoires circulaires… Et tout autour des bancs et des fauteuils pour que les parents puissent se poser. Et tout ça, dans le calme… Pas de cris, pas d’éclats de voix… J’adore !

On quitte la sportive Whistler et nous voilà repartis pour une petite balade dans les bois direction les chutes de Brandywine !
Nous faisons plein de photos mais j’ai déjà le sentiment que rien ne pourra rendre réellement ce sentiment d’espace que nous ressentons alors…
Tout ici est comme « agrandi » mille fois mais en même temps ce n’est pas du tout oppressant comme peuvent parfois l’être les forêts européennes. Jm a lu « La vie secrète des arbres » où l’auteur explique que cela est dû au fait qu’ici les forêts de conifères sont primaires alors que chez nous, elles ont déjà en grande partie été replantée par l’homme. Et c’est vrai que c’est un peu dans l’air tout ça, cette impression d’état sauvage…
De plus, tout est nickel, ce qui l’accentue encore. Sur environ 300 km de route parcourues aujourd’hui, j’ai vu 1 bouteille sur le bas côté. 
Je me souviens avoir compté le nombre de canettes dans les fossés sur un trajet Spa-Aywaille, et j’avais atteint un nombre astronomique !
C’est tellement étonnant de faire une balade en forêt sans voir un seul détritus !
Après avoir roulé une bonne partie de l’après-midi, nous arrivons bien fatigués à Kamloops entourée de collines plus dépouillées. 
Nous mangeons dans un bar dédié au sport… Il y en a beaucoup ici. Les murs sont tapissés de trophées, de vareuses d’équipes du coin et de grands écrans diffusent du sport en permanence. Cela nous permet de nous mettre à jour concernant la coupe du monde.

Une petite balade nous mène au parc de la ville où une scène accueille chaque soir pendant juillet et août des groupes et chanteurs locaux. Nous nous posons dans l’herbe en ayant l’impression d’être dans une série télé ! Il y a beaucoup de monde pour un mercredi soir… c’est plutôt surprenant ! 
Et puis retour à l’hôtel et on file au lit !

Jour 7

Déjà une semaine ! Ça file…

Nous avons quitté Kamloops ce matin, ville avec des faux-airs de far West (en plus vert quand même !). Et cela s’explique par le fait que, entourée de vastes plaines, Kamloops fut à l’origine une région connue pour son commerce de peaux et de fourrures, ainsi que ses élevages de chevaux. Une ruée vers l’or a également attiré beaucoup de monde dans le coin et le chemin de fer est arrivé ! Commerce, élevage et industrie minière, cela explique bien la configuration de cette ville coupée en deux par la voie ferrée qui a contribué à son essor. Ni vraiment attirante, ni vraiment repoussante, elle est encore très différente des lieux que nous avons traversés précédemment. C’est aussi une région de sports en tout genre, souvent extrêmes ou du moins non dénués de risques…

Nous voilà repartis vers notre prochaine destination : Clearwater.
La petite attraction du jour est que nous longeons pendant de nombreux kilomètres la voie de chemin de fer et nous roulons au pas, pendant un long moment, côte à côte avec un beau gros train (eh oui, il y a pas mal d’animaux qui traversent les voies et ils ont la priorité !) Le paysage change à nouveau et nous retrouvons les forêts plus denses. Quelle chance de pouvoir vivre et voir tout ça…
Après avoir fait quelques achats dans un supermaket, nous pique-niquons au bord d’un petit lac dans le Wells Gray Provincial Park. En dessert, nous nous gavons de myrtilles énormes et délicieuses. Ici, une barquette de 500 g coûte moins de 2 euros, pas de quoi s’en priver !
L’eau du lac est transparente et des familles passent la journée ici à manger, bavarder et s’amuser. Ce qui est frappant ici, c’est le calme constant dans ces endroits pourtant fréquentés, il n’y a jamais d’éclats de voix, de cris… ils sont d’une coolitude…

On dépose les bagages à l’hôtel et on repart pour un mini trek dans le parc car l’après-midi est déjà bien avancé. Là, on tombe à nouveau sur une de ces cascades ! Super impressionnante ! Et des panneaux expliquent son évolution depuis l’ère des volcans qui en crachant de la lave a formé des strates de pierre, les glaciers ont ensuite tout recouvert puis ont fondu, l’eau creusant la pierre de lave plus friable… Et tadaaaa ! Une belle cascade ! (Merci Jamie! )

Épuisés, nous cédons à l’appel d’un fast food très connu au Canada : Tim Horton’s.
Ce n’est pas spécialement bon mais cela nous suffit pour aujourd’hui !

Jour 8

Quelques yaourts, donuts et myrtilles constituent notre petit déjeuner du jour que nous prenons sur une table de pique-nique à Clearwater, juste à côté d’une plaine de jeux qui feraient rêver tous les petits. Des jets d’eau surgissent quand les enfants passent devant et c’est accompagné d’éclats de rires de bambins que nous buvons notre premier café de la journée. Bonheur…

On quitte Clearwater sous un ciel bleu mais 300 km nous séparent de Jasper, notre prochain point de chute et là-bas des orages sont annoncés.

On change d’état en entrant en Alberta mais aussi de fuseau horaire ! Il y en a 4 sur tout le Canada et là, on va avancer nos montres d’une heure… Dire qu’on avait enfin trouvé un bon rythme de sommeil !

Les paysages traversés sont dingues, c’est tellement beau, immense et vert !
On arrive à l’entrée du Parc National de Jasper et là on paye un droit de « nuitées » dans le parc et la réglementation en matière de camping, randonnée, etc. est à prendre au sérieux! Ils tiennent à la sauvegarde de leur faune et de leur flore mais comme toujours les gens sont très respectueux et ça se passe sans problème !

Jasper, petite ville en plein cœur du parc sous un ciel tout gris et même un peu de pluie. D’épais nuages sont accrochés aux montagnes environnantes où on voit encore pas mal de neige. C’est étonnant de voir une ville en plein parc national. Et nous en découvrons la raison sur un panneau explicatif… À la fondation du parc, au début des années 1900, cela a attiré beaucoup de monde. Pour faciliter l’accès au parc, les lignes de chemin de fer se sont développées, ce qui a augmenté considérablement la population touristique mais aussi celle des résidents permanents.
Aujourd’hui, Jasper est devenu un point central de ravitaillement pour tous ceux qui visitent le parc, y campent (tous les « campings » – qui ne ressemblent en rien à un camping d’ici – que nous avons croisé affichaient complets). Le tourisme sportif s’est fortement développé à Jasper. Randonneurs et vététistes s’en donnent à cœur joie. D’ici partent un nombre incroyable de sentiers qui mènent à des lacs, des monts, des cascades et même des sources d’eaux chaudes ! On vend également dans bon nombre de boutiques des sprays anti-ours, ce qui n’est pas fait pour me rassurer… D’ailleurs, toutes les poubelles publiques sont dotées de fermetures spéciales car il n’est pas rare que ces charmants « bears » descendent de leur montagne pour une petite recherche de nourriture… On choisit donc pour demain une balade plutôt éloignée des « couloirs » de migration de ces « bestioles » et on termine la journée en se promenant dans Jasper qui est vraiment super agréable ! Dans un magasin de bonbons délirant, nous discutons longuement avec la vendeuse qui vient du Québec ! En entendant que l’on parle français, on nous demande souvent d’où l’on vient et grâce aux diables rouges, on nous félicite pour nos beaux résultats ….

Jour 9

Nous prenons un solide petit dej’ avec cinnamon pancakes au Smitty’s qui est une « dinner house » typique avec des banquettes et des serveurs qui viennent vous resservir du café. On se croirait dans une série ! Ainsi bien rassasié, nous voilà partis pour une petite randonnée autour de Jasper.
Je suis quand même sur mes gardes et j’espère bien ne pas croiser « Jasper the bear » au détour d’un sentier ! Mais heureusement, tout se passe bien. Nous rencontrons quelques promeneurs et pas mal de vététistes qui descendent ou montent des chemins bien escarpés !

Après ça, retour à l’hôtel qui est vraiment en plein centre de Jasper et juste en face du centre d’information entouré d’une vaste pelouse où on s’octroie une petite après-midi midi Off avec sieste, lecture, chasse aux Pokémon, gribouillages et débriefs des jours passés et à venir…
Il faut dire qu’il fait magnifique et que ça fait du bien aussi de se poser un peu…

Jour 10

On quitte Jasper après deux nuits et c’était vraiment cool, on a bien aimé cette ville entourée de montagnes magnifiques. C’est vraiment un autre monde, tellement différent de ce qu’on connaît…  Et nous ne sommes pas au bout de nos surprises…
Nous voilà à présent sur la route des glaciers en direction de Lake Louise. Je crois avoir dit « Putain que c’est beau ! » 300 fois sur la journée…

Premier arrêt aux chutes d’Athabasca… L’eau arrive tout droit des glaciers et s’engouffre dans des cavités qu’elle a creusées au fil du temps par érosion. Comme partout, tout est aménagé en parcours avec une dizaine de points de vue différents sur les chutes. Le bruit que fait le torrent est assourdissant puis se transforme en silence tranquille quand on descend vers la rivière en aval. On n’a jamais rien vu de tel…

En continuant, on commence à vraiment comprendre le sens de l’appellation « route des glaciers ». Partout autour de nous, à perte de vue, les sommets enneigés se succèdent. J’ai rarement eu ce genre de sentiment devant des paysages, c’est incroyable.

Et puis là, les voitures devant nous ralentissent car des chèvres des montagnes traversent tranquillement la route. Elles sont marrantes et pas du tout impressionnées par les voitures. Elles sont chez elles, nous sommes les intrus !
Et quelques centaines de mètres plus loin… nouveau ralentissement. C’est difficile de le décrire mais un ours traverse tranquillement la route sans se presser. Dans la voiture, on frôle l’hystérie, il est à peine à quelques mètres de nous… Un moment à couper le souffle ! Il finit par disparaître dans les bois et nous redémarrons lentement, ébahis par ce que nous venons de voir !

Nous continuons notre route et faisons une dernière halte au Bow Lake. L’eau y est transparente et on ne résiste pas à l’envie d’aller y tremper nos orteils ! Nous y passons un long moment juste à admirer le paysage. C’est tellement beau !

Enfin, nous arrivons à l’hôtel. Jusqu’à présent, ils étaient tous supers mais celui-ci nous plait particulièrement… Ce sont d’adorables lodges avec petite cuisine et terrasse qui donne sur la forêt.
On fait d’ailleurs la connaissance de petits voisins, des petits chiens de prairies qui viennent coller leur nez à la vitre de la terrasse quand ils nous aperçoivent avec l’espoir de pouvoir recevoir quelque chose à grignoter…

Jour 11

Le temps est splendide, en route pour le Lake Louise !

À la réception, on nous annonce qu’il vaut mieux laisser notre voiture sur un parking de délestage et prendre une navette qui passe toutes les 15 minutes car il y a beaucoup de monde…

Ce genre de remarque me fait toujours un peu flipper, je ne suis pas fan des grandes foules même si je sais que c’est inévitable dans certains lieux très touristiques…

Bref ! Les navettes sont en réalité d’anciens bus scolaires (les gros jaunes !) et rien que ça déjà, c’est top ! Le moins top est qu’il y a déjà énormément de monde pour les emprunter mais comme toujours, c’est très ordonné et ce n’est pas la cohue à qui montera le premier ou qui te marchera dessus pour passer ! Tout le monde attend sagement en file indienne et c’est très reposant et beaucoup moins stressant. À quelques pas, des chiens de prairies font les fous en se courant après de terrier en terrier et l’attente a finalement un côté assez sympa !

Un quart d’heure plus tard, on arrive au Lake Louise et de fait, il y a beaucoup de monde. Évidemment, ça se comprend, le lac est magnifique, l’endroit unique et la couleur de l’eau y fait beaucoup !
C’est un lac glaciaire alimenté par 6 glaciers différents ! En hiver, la couche de glace peut atteindre 1 mètre d’épaisseur et en été la température de l’eau ne monte pas à plus de 10 degrés ! Revigorant ! En s’écoulant des glaciers, l’eau emporte avec elle des particules de roches qu’on appelle « farine de roches » et qui donne à l’eau cet aspect un peu laiteux qui en fait un bleu turquoise dense et lumineux.

Au bord du lac, là où la vue est la plus belle se dresse un immense hôtel. Perso, je trouve que c’est un peu dommage mais se réveiller avec une vue pareille en vaut sans doute la peine…

Le long du lac part une promenade pour se rendre à l’autre bout. Comme partout, dès que l’on doit marcher un peu, la population touristique se raréfie et c’est beaucoup plus calme.

Les trois enfants (😋) trempent leurs pieds, on taquine un peu les squirrels locaux et hop, re-marche, re-bus et re-tour au lodge !

Jour 12

Encore un grand ciel bleu aujourd’hui pour notre départ vers Banff. C’est une petite étape, à peine 50 km.
Mais on met quand même pas mal de temps pour y arriver car ici, ils ont des limitations de vitesse hyper costaudes ! En fait, la vitesse la plus rapide à laquelle on a pu rouler sur autoroute jusqu’à présent, c’est 90 km/h !  Et sur les routes des parcs nationaux, c’est entre 20 et 60 km/h. Il faut pouvoir s’arrêter pour laisser passer les animaux ! 
Les contrôles sont nombreux… et les animaux aussi ! 🐻

Banff est une ville de taille moyenne, en plein cœur du parc national du même nom.
En fait, nous avons traversé deux parcs nationaux contigus et en tout, il y en a 13 qui se suivent depuis le Yellowstone aux Etats-Unis.
Ici, comme précédemment, c’est une terre de sports mais également de thermalisme car ils ont des sources chaudes.

Avant d’arriver, on passe par les Vermillion lakes, une succession de petits lacs (ici, petit étant tout relatif !) mais on a à peine mis un pied hors de la voiture qu’on se fait dévorer par les moustiques !  Du coup, on va plutôt faire un tour à Banff centre où on mange un bout et où il y a pas mal de boutiques sympas.

Après avoir posé nos valises dans le Buffalo Mountain lodge (hiiii-haaa), on se dirige vers Norquay, une station de ski située sur le haut de Banff où il y a moyen d’emprunter un télésiège mais on arrive un peu tard, il va fermer, on reviendra demain !

On se « rabat » sur un « View point » sur la route en contrebas et la vue est à couper le souffle : la ville en bas dans la vallée, entourée des montagnes et les lacs à moustiques dans les tons de vert sur la gauche et pour se poser, deux beaux fauteuils Adirondacks rouges. En fait, ces fauteuils, c’est un peu comme une chasse au trésor ici. Ils sont disposés par paire dans les secteurs emblématiques des parcs, là où l’on peut admirer les plus belles vues. Et c’est vrai que c’est splendide…

Pour parfaire le tout, le train défile au milieu de ce paysage époustouflant en sifflant… on n’en peut plus de joie ! On se pose là bien longtemps juste à profiter et s’en mettre plein les yeux… pur moment de bonheur !

Un peu euphoriques, on redescend vers Banff pour le repas mais les gens font la fille devant les restos…  Moins fun !

Du coup, comme souvent, on prend la tangente et dans une rue plus calme, on tombe sur le Bruno’s Bar plutôt fréquenté par des autochtones qui viennent manger des chicken Wings en buvant la bière du coin en pichet de 2 litres et en regardant du baseball. Du coup, on fait pareil et on se sent les rois du monde. C’est juste génial ! En rentrant au lodge, on saute dans nos maillots et on va se tremper dans le « hot tub » alors que la nuit tombe.

Jour 13

Ce soir, ce sera la dernière nuit que nous passerons sur la route car demain, nous rejoignons nos cousins canadiens ! On se réjouit d’enfin les rencontrer !

Après un petit dej’ dans un coffee house…

  -Petite parenthèse –

J’adore ces endroits, ça me manquera tellement. Je sais qu’il en a aussi chez nous mais ici, c’est tellement dans les habitudes, fréquentés par tous les âges et le choix est tellement vaste. 
À Banff, il y en a un que j’ai particulièrement aimé : le Wild Flour ! Les produits sont frais et locaux, les gens sympas, c’est bien organisé et tout est pensé pour ne pas gaspiller et favoriser le recyclage ... Et on ne voudrait pas s’en priver : petit déjeuner à 4 pour 21 euros ! Et pas des gros muffins chimiques : crumble à l’avoine et aux myrtilles, panini omelette bacon tomates, brownie maison... Si je gagne un jour à l’Euromillion, j’ouvre ce genre de truc couplé à un espace librairie (parce qu’on ne se refait pas hein !) et moi aussi je ferai des cœurs en crème dans les "caffe latte" ! 

On ferme la parenthèse, c’était ma minute « I have a dream ! »  

Nous démarrons donc cette dernière journée à quatre en retournant au télésiège de Norquay.
La vue est magnifique mais on est un peu déçu car on ne peut même pas se balader un peu là-haut. La sécurité avant tout !

Du coup, on redescend et on va visiter « Cave & Basin » qui est la grotte où jaillit la source chaude qui alimente Banff. 
La grotte en elle-même est un peu riquiqui et sent le soufre (donc l’œuf pourri) mais… comme toujours ils sont champions pour développer tout autour un musée qui explique le développement du tourisme dans les Rockies et la nécessité d’en faire des parcs nationaux pour les préserver, un atelier pour faire des activités avec les enfants, une salle de cinéma dédiée à l’histoire du thermalisme à Banff, une exposition des affiches touristiques vantant la région, etc…
Et finalement, on y passe un temps fou car tout est intéressant.
Finalement, nous roulons jusqu’à Canmore, petite ville pas loin qui vit un peu dans l’ombre de Banff et qui est pourtant très chouette. 
Un petit tour au hot tub en rentrant et au dodo, demain est un grand jour !

J’arrête ici la retranscription de notre « roadtrip » puisque nous allons passer quelques jours en famille.

Merci beaucoup de nous avoir suivi, c’était super gai de pouvoir partager tout ça avec vous !

Delphine Lacharron

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Commentaires

  • Warenghien Curtis

    27 septembre 2019

    Merci pour cet article, cela donne vraiment envie..
    Destination que j’aimerai faire dans ma vie et je pense que cet article m’aidera à préparer ce voyage !
    Qu’est-ce que j’attends ? 😉

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